MUSIQUE
DEPUIS LE 30 MARS 2021
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Nikita

J’étais clown triste dans un kolkhoze
Je me cachais bien mieux qu’une psychose
Dans ma Russie, la vie meurt de cirrhose
Avant d’avoir prise sur les choses.
Y avait pas d’révolte
Là où la vie nous portait
J’étais déchireuse d’âmes
Devant les moindres alarmes
R/. Je savais qu’ils avaient gagné
Ils avaient lessivé toutes nos pensées
Ça y est, ils allaient gagner
Ils ont percé mon âme, vidée.
-
J’étais contorsionniste à la rose
Un public devant nos névroses
J’laisserai cette piste qui me nécrose
Ce fil somnanbulique qui explose
Y avait pas d’révolte
Là où la vie me portait
J’étais filandreuse d’âmes
Je me voyais Grande Dame
R/. Ça y est, ils ont gagné
Ils m’ont essorée comme un chimpanzé
Ça y est, ils m’ont repensée
Ils ont percé mon âme, vidée.
-
J’étais voltigeuse, je suppose
Dans vos ruelles où tout s’anamorphose
Dans mon sang coule l’overdose
Qui me censurait le goût des roses.
Y a plus de révolte
Là où la mort me portait
J’étais fileuse de came
J’étais….
R/. Ça y est, ils ont gagné
Ils m’ont essorée comme un chimpanzé
Ça y est, ils m’ont repensée
Ils ont percé mon âme, vidée.
TEXTE //
CADAVRE EXQUIS
LE CADAVRE EXQUIS
1. Les mots se bousculent dans ma tête
Ça se précipite, ça cogne, ça s’entête,
Ça rebondit, ça suffoque, ça suffit, c’est du toc
Le stylo ne choisit rien.
Il y a des virages, des arrêts, des suspends, des avants
Des lignes qui bougent.
Ça forme des boucles et des traits noirs
Des points sur les i
Des remèdes au noir.
Libérez les mains des poings, des caresses
Elles se crispent pour décrisper
2. Noire la nuit, qui rit vers les murmures
Les sons qui s’allègent, qui tempèrent
Le roulis des pierres et l’eau qui s’enfuit
Qui abat les murs, les pires ennemis.
Le cadavre est exquis, il sent la vie.
Les mots se bousculent au portillon de la morgue
Morgue hautaine, morgue des rues,
Elle s’enflamme.
Libérez les mains des poings, des caresses
Libérez les mains
3. Mon dos fourbu réclame pause aux mots
Si horizontaux qu’ils soient sur le papier
La verticale tient l’égal avec l’envie
De me coucher
Mais les mots se bousculent dans ma tête
Ça se précipite, ça se cogne, ça s’entête.
Libérez les mains des poings, des caresses
Sans cesse, les mots se bousculent dans ma tête.

TEXTE //
Je suis de passage

Je veux être ce sourire mystérieux
Que tu crois voir nourrir certains lieux
Derrière une vitrine,
dans la voiture croisée, sur le trottoir d’à côté,
le bus passé
Celle que tu croises
Ohhh je suis de passage, x2
Je suis ce bracelet qu’ tu entends,
Chanter doucement depuis l’allée d’à côté,
dans le tram bondé.
Devant la ville éclairée,
Dans les trilles d’un vent d’été inventé
Au creux de la nuit
Ohhh je suis de passage, x2
Je suis ces mains qui frivoles, volent,
Et les ailes qui se déploient, telles un tétras
Rires qui s’affolent,
Je suis c’ talon qui marque le temps qui n’est plus tentant en un instant, tant pis pour toi
ce parfum si têtu
Ohhh je suis de passage, x2
Je suis ces yeux qui te pénètrent,
Te posent question, te font renaître, être cueilli
Quand tu fermes les tiens
Je suis le poing fermé qui bat, qui combat,
Qui fait débat, qui assouvit
Le désir de vie
Ohhh je suis le désir de vie
Je suis de passage
Avril 2022
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